La crise du football français se fera encore sentir la saison prochaine et, malgré le très probable changement de diffuseur, l’affaire des droits TV affecte énormément les finances des clubs.
Même si tout n’allait pas bien cette année, les dirigeants des clubs français en seront nostalgiques d’ici la rentrée. Les parts des droits TV étaient grandes pour les plus forts, maigres chez les plus faibles, et c’est dans ce contexte que le gendarme financier du foot français ne cesse de répéter depuis des mois qu’il ne faudra pas compter sur les droits de diffusion lors des comptes budgétaires 2025-2026.
Par peur de revirements ou simplement d’évolution dans la crise, la DNCG ne veut pas entendre parler de ce sujet lors des présentations de projets dans quelques semaines. Or, les principaux intéressés ont souhaité connaître la nature de leur revenu la saison prochaine, et c’est assez triste à dire mais il faudra encore resserrer la ceinture.
Selon les informations de Mohamed Toubache-Ter, les clubs pourront mettre dans leur dossier de passage à la DNCG le montant de 3 millions d’euros de revenu issu des droits TV. Si peu, comparé à l’an dernier où les sommes pouvaient dépasser les 10 millions d’euros chez les premiers du classement comme l’OM, Paris ou Lyon. En Ligue 2, le constat est encore pire, car les écuries ont pour part fixe la somme de 400 000 euros, qui fluctuera en fonction des performances sportives, puisqu’un club de moitié de tableau remporterait une mise estimée entre 750 000 et 800 000 euros.
Cette crise du foot français s’empire et, dans un contexte où la DNCG semble vouloir resserrer les boulons au niveau des dossiers et présentations de projets financiers, les divisions tricolores pourraient voir du changement entre relégation et montée administrative.
Pour le clubs de Ligue 2, le montant des #DroitsTV sans part fixe sera de 400 000€ environ.
Pour un club finissant moitié de tableau, il encaissera 750-800 000€ !! #DNCG https://t.co/XH3XUfwXlt
— Mohamed TOUBACHE-TER (@MohamedTERParis) May 23, 2025
En pleine crise, la DNCG limite les prévisions de droits TV à 3 M€ pour les clubs de L1 et à 400 000 € en L2. Bien loin des 10 M€ touchés par les grands clubs les saisons passées. Une situation critique qui menace l’équilibre financier de nombreuses équipes.
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